"Maîtres du Jeu" de Karine Giebel (Editions Pocket): le Mal s'insinue même à la plage

Aujourd'hui, une chronique par Un Livre dans la Mer Méditerranée, où ULDMB s'est délocalisé pour quelques jours. Du coup, quoi de mieux que le format des nouvelles pour bouquiner tranquillement sur la plage... entre deux coup de soleil! De la crème solaire? Oui c'est pas faux! J'aurais d'ailleurs dû y penser avant... le Mal est fait! Il est parmi nous, tatoué en rouge sur ma peau, où incarné par des tueurs en puissance dans ce recueil.

Pitch (4ème de couv):
"Il y a des crimes parfaits. Il y a des meurtres gratuits. folie sanguinaire ou machination diabolique, le peur est la même. Elle est là, partout: elle s'insinue, elle vous étouffe... Pour lui, c'est un nectar. Pour vous, une attente insoutenable. D'où viendra le coup fatal? De l'ami? De l'amant? De cet inconnu à l'air inoffensif? D'outre tombe, peut-être..."





Une récréation littéraire bienvenue avec ce format d'histoire courte qui n'a rien à envier aux grandes: le superflu en moins, le contenu se doit d'être efficace! 

Et c'est à moitié réussi pour Karine Giebel.
Autant la première nouvelle, Post Mortem, est un petit bijou de cruauté avec une fin tellement inattendue et malsaine, que cela démontre que la préméditation peut parfois vraiment aller très très loin, autant la seconde, J'aime votre Peur, est fade, avec une fin gnangnantesque alors qu'il y avait les ingrédients pour en faire quelque chose d'explosif.

Noir c'est Noir comme le chante Johnny, alors inutile de transformer le loup en agneau, Madame Giebel.  Restez dans le sombre, car cela vous sied si bien pour raconter des histoires machiavéliques!


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