"Tu comprendras quand tu seras plus grande" de Virginie Grimaldi (Editions Livre de Poche): exactement le roman qu'il fallait pour bien débuter cette nouvelle année de lectures!

Depuis le temps que j'attendais cette bulle de fraîcheur littéraire au milieu de cet océan de romans dramatiques... elle est arrivée à point nommé! 
Pour montrer le chemin de cette nouvelle année qui commence. 
Pour délivrer des petits messages de sagesse et de bonheur qui collent à l'envie de renouveau pour ce début 2018. 
Pour apporter de la joie au ciboulot!


Pitch (4ème de couv):
" Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite les Tamaris, elle ne croit plus guère au bonheur. Une fois sur place, elle se souvient aussi qu'elle ne déborde pas d'affection pour les personnes âgées. Dire qu'elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Mais au fils des jours, la jeune femme découvre que les pensionnaires ont des choses à lui apprendre. Son quotidien avec des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé lui réserve des surprises qui pourraient bien l'aider à retrouver le sourire. Sans oublier Raphaël, le petit-fils d'une résidente, qui ne la laisse pas indifférente..."





Virginie Grimaldi sait faire vibrer la corde sensible par son style d'écriture mêlant humour décapant et sentiments déchirants. Pleurer et rire à la fois, c'est une expérience qui soulage, qui défoule, qui libère, à la limite du thérapeutique. On se projette et on projette nos familles et amis dans ces personnages qui malgré leur fantaisie, restent finalement très proches de la réalité, de nous. C'est tellement rare de savoir aussi bien (d)écrire les émotions. Un énorme bravo, rien que pour cela!

J'ai été d'autant plus touchée par ce roman  que je connais plutôt bien le monde des maisons de retraite et qu'il est bon d'en entendre parler, même de façon romanesque, de façon positive, avec des résidents qui sont bien plus tournés vers la vie que vers la mort. 
J'en ai vécu des situations cocasses à se taper des barres de rire avec les collègues. J'en ai rencontré des Léon, des Gustave, des Louise, aux histoires de vie aussi richement remplies que les photos qui décoraient les murs de leur chambre. J'ai parfois pleuré aussi en les écoutant parler ou en les regardant partir. Alors c'est aussi beaucoup en pensant à eux que j'ai parcouru ce roman.

Un roman-doudou, un roman-cocon, un roman-punchline sur la vie, un roman-feelgood, un roman-bonheur. Un plaid, un chocolat chaud et Tu comprendras quand tu seras plus grande, une bonne équation pour un moment "madeleine de Proust".

Et comme la sensation que cette belle première lecture de 2018 va me porter bonheur pour les autres à venir. 
Du fond de mon petit cœur, merci Virginie Grimaldi! 💗

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