"La maison de poupée" de M.J Arlidge (Editions 10/18): un quoi? un sérial killer... un tueur en série quoi!

Fantastique page turner, M.J Arlidge nous scotche encore avec ce thriller qui n'a d’enfantin que le titre. Car c'est à nouveau dans une course contre la montre pour éviter une nouvelle victime que le lecteur est entraîné aux côtés de la désormais incontournable Helen Grace.

Pitch (4ème de couv):

"Une jeune fille se réveille dans un lit qui n'est pas le sien. Plus inquiétant: la chambre dans laquelle elle se trouve n'est qu'un décor reconstitué dans une cave dont elle est prisonnière. La panique monte. Comment a-t-elle atterri ici? Et pourquoi?

Pendant ce temps, des promeneurs font une découverte macabre: le corps décomposé d'une femme sur une plage. La disparition de la victime remonte à plusieurs années sans jamais avoir été signalée: la famille continuait de recevoir des nouvelles via les réseaux sociaux et n'avait donc aucune raison de s'inquiéter.

Pour la détective Helen Grace, c'est la preuve que le meurtrier qu'elle traque est pervers, mais aussi intelligent et manipulateur. L'heure tourne. Et quelque part, une autre femme lutte pour sa survie..."

Décidément, j’enchaîne les bons polars et ça fait plaisir! Dans une version plus trash et creepy que nos frenchies, l'auteur londonien semble trouver plaisir à imaginer des tueurs en série... très imaginatifs eux aussi! L'ambiance n'est pas tant violente qu'elle est malsaine, ces jeunes filles étant autant de mannequins devant accepter d'être grimées en l'être perdu... avant de mourir!

Cette enquête est emmenée par une Helen Grace toujours survoltée mais de plus en plus isolée au sein de son équipe. Cette vengeresse masquée à moto tente d'expier sa culpabilité et la violence de son passé en fonçant tête baissée dans cette affaire, au risque d'y laisser sa peau et ses sentiments.

Plonger dans La maison de poupée, c'est risquer de ne plus pouvoir faire autre chose de sa journée que de lire jusqu'à ce que que la traque se termine, enfin. Efficace!