"L'Ombre et sa lumière" de Jack-Laurent Amar (Editions Nouvelles Plumes): on dit un ou une polance?

Non, non je ne parle pas de pole dance bande de petits chenapans, mais bien de ce mélange entre polar et romance puisque c'est le genre dans lequel Jack-Laurent Amar classe lui-même ce roman (et ses chansons?).
J'avoue avoir un peu flippé en découvrant ce mix'n'mot sur le marque page dédicacé par l'auteur (et hop, on se la pète l'air de rien...) parce que les romans gnangnan-romantiques ça me barbe! 
Je suis finalement rassurée en terminant ce (cette?) polance: sans avoir été emballée, je ne me suis pas non plus complètement ennuyée! Et ce n'est déjà pas si mal... 

Pitch (4ème de couv):
"A 7 ans, Bastien voit sa mère perdre la mémoire, puis mourir brutalement d'une hémorragie cérébrale. Les années ont passé. Bastien est devenu tueur à gages. Mais impossible pour lui d'accepter le nouveau contrat qu'on lui propose, assassiner une jeune mère de famille, puisqu'il s'agit de Laureline, son premier amour. Dans son nouveau rôle de protecteur, Bastien est prêt à prendre des risques.
Au même moment, la police enquête sur une série de meurtres irrésolus: les victimes s'effondrent après avoir erré, hagardes... Ce qui n'est pas sans rappeler la mort de la mère de Bastien. Simple coïncidence?"





Côté polar nous avons donc: des méchants, un tueur à gages, un scandale politico-mafieux sur le point d'exploser, une mystérieuse molécule, des savants fous, des flingues, une femme et un enfant à sauver, de la torture et des morts en pagaille. On a aussi une belle petite équipe de flics, plus ou moins fréquentables, qui sont plutôt hardis pour trouver rapidement les liens entre les éléments de l'enquête.
Coté romance, nous avons l'histoire de Lolie et Bastien, plus forte que la peur, indestructible, love to love chamallow, j'irais ou tu iras mon pays seras toi.
Au total, ça fait déjà beaucoup de clichés! Ajoutés à une accumulation de hasards-qui-font-bien-les-choses... ça fait finalement beaucoup trop pour être crédible!

Oui mais voilà, l'auteur assume dans sa postface ses clichés et explique modestement vouloir  avec son roman nous faire changer d'univers le temps de 400 pages. Alors oui, son objectif est rempli, même si cela ne correspond pas à mes goûts personnels. J'aurais au moins passé un moment divertissant, ayant choisi de le prendre comme tel, sans trop prendre cette lecture au sérieux.

Je peux imaginer qu'un public plus romantico-indulgent que je ne le suis puisse y trouver son compte et être emporté par l'histoire.
Moi je m'en tiens au noir... sans rose dedans!

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