"Je sais pas" de Barbara Abel (Editions Pocket): faites des gosses, qu'ils disaient!

Décidément, j’enchaîne les romans où les enfants sont inquiétants... voire dans ce roman carrément malfaisants!

Y'a des claques qui se perdent!  ... et des polars qui s'oublient vite!

Pitch (4ème de couv):

"C'est le grand jour de la sortie en forêt de l'école maternelle des Pinsons: un avant-goût de vacances. Tout se déroule pour le mieux jusqu'au moment du retour, quand une enfant manque à l'appel. Emma, cinq ans, a disparu. C'est l'affolement général. Que s'est-il passé dans la forêt? A cinq ans, on est innocent. Pourtant, ne dit-on pas qu'une figure d'ange peut cacher un cœur de démon?"

Deux cellules familiales dont le lien "secret" qui les unit va causer leurs pertes. Parce que ces familles sont loin d'être idéales, composées de personnalités sociopathes, impulsives, agressives plus ou moins exprimées publiquement. C'est donc parti pour une fuite en avant inévitable!

Ce roman aurait pu dérouler une chouette histoire morbide (non, "chouette" et "morbide" ne sont pas antonymiques! y'a qu'à voir Mo Hayder par exemple! ... quoi? J'insiste?) si l'auteure n'avait pas pris de tels gros sabots pour finalement très mal dissimuler les rouages machiavéliques qui construisent son intrigue.

Du coup, l'attraction qu'exerce les premiers chapitres et les premières découvertes sur le psychisme des personnages se délite puisqu'on finit par anticiper ce qui va arriver. Du gâchis! ... Me poussant à finir au plus vite ce roman pour pouvoir passer à une lecture plus divertissante.

Un polar kleenex, aussitôt lu, aussitôt oublié!