"Solitudes" de Niko Tackian (Editions Le Livre de Poche): un polar désincarné

Le seul semblant d'attrait de Solitudes pour moi? Le fait que ce polar se déroule entre Grenoble et le Vercors, c'est à dire pas très loin de chez moi.
En dehors de ça? Ben pas grand chose… Voire rien du tout!

Pitch (4ème de couv):
"Elie Martins est garde nature dans le massif du Vercors. Il y a douze ans, une blessure par balle l'a laissé totalement amnésique. Depuis, il s'est reconstruit une vie dans cette région aux hivers impitoyables, aux brumes si opaques qu'elles vous égarent en deux pas. 
Alors qu'une tempête de neige s'abat sur le massif, des traces étranges mènent Elie jusqu'à l'"arbre taillé", un pin gigantesque dressé comme un phare au milieu de l'immensité blanche. Une femme nue est pendue à ses branches. Cette macabre découverte anime quelque chose sur la toile vierge des souvenirs d'Elie. Et si ce corps était un avertissement, un message à son intention?"


Bon, n'y allons pas par quatre chemin: je n'ai ressenti strictement aucune émotion en lisant ce roman. Ni frissons, ni empathie. Un polar sans âme, désincarné, malgré la tentative de mettre en scène des personnages singuliers. L'impression d'une écriture qui s'est contentée de mettre côte à côte des marqueurs de polar, des décors, des gentils et des méchants, du sang mais sans liant pour donner corps à tout ça.

Un no polar's land, au point de n'avoir aucune envie de m'éterniser sur cette chronique!

Vite, vite, au livre suivant!

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