"Les cendres froides" de Valentin Musso (Editions France Loisirs): du bon classique
Tout comme l'habit ne fait pas le moine, une couverture vintage dans une vieille édition qui n'existe plus ne fait pas la valeur d'un roman.
Un polar sans chichis et qui apporte son lot de plaisir de lire!
Pitch (4ème de couv):
"1999. A la mort de son grand-père, Aurélien Cochet découvre que celui-ci aurait travaillé durant la guerre dans un lebensborn, une maternité nazie accueillant des jeunes femmes enceintes de membres de la SS.
Au même moment, dans un petit village de la Marne, une octogénaire sans histoires est retrouvée assassinée à la suite d'un cambriolage. Les gendarmes soupçonnent très vite une mise en scène, mais ils sont loin de se douter que cette retraitée est la victime indirecte, plus de cinquante ans après la guerre, de l'entreprise eugéniste nazie.
Aidé par une jeune universitaire, Aurélien Cochet va tenter de lever le voile sur la passé de sa propre famille. Cambriolage, menaces, agression… Rien ne l'empêchera de plonger au cœur d'un des programmes les plus mystérieux et les plus terrifiants du IIIème Reich. Quitte à mettre ceux qu'il aime en danger."
Ce roman est le second roman écrit par Valentin Musso. Alors oui, il ne manque pas de petits travers mais on pressent déjà avec Les cendres froides tout le talent d'un auteur, qui, à mon avis, manque toujours de visibilité dans le grand monde médiatique du polar.
Cette histoire, en plus d'apporter son lot de plaisir et divertissement, vient aussi éclairer sur un axe méconnu de la politique nazie: le contrôle des naissances pour l'avènement d'une race aryenne. Et c'est donc avec toute sa sensibilité d'enseignant, que l'auteur vient distiller ces faits historiques dans sa fiction. Et c'est plutôt bien fait! Les anecdotes venant se fondre dans la masse de l'enquête. Une enquête qui est d'ailleurs plus proche d'une quête identitaire, venant s'articuler autour de l'histoire de famille du personnage principal, Aurélien Cochet. Et peut-être d'ailleurs, aurait-il fallu concentrer le roman uniquement autour de cette quête et ne pas rajouter une enquête de police et des flics qui apparaissent comme très secondaires et peu incarnés.
Auteur découvert un peu par hasard lors des Quais du Polar il y a une petite dizaine d'années, j'espère bien retrouver Valentin Musso en chair et en os l'année prochaine car il semblerait que son dernier roman Le mystère de la maison aux trois ormes soit une véritable petite pépite (dixit Gérard Collard). Et comme je suis toujours à la recherche de dédicaces de pépites…
Allez, je croise les doigts! (Madame Fischbach, si vous m'entendez…)
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