"Jules" de Didier Van Cauwelaert (Editions Livre de Poche): pas de quoi fouetter un chat

Entre sympathique et gentillet, Jules est parfaitement adapté au bouquinage sur la plage, comme lecture légère et récréative. De là à laisser un souvenir impérissable...

Pitch (4ème de couv):
"A trente ans, Alice recouvre la vue. Pour Jules, son chien guide, c'est une catastrophe. Il perd son rôle, son but sur terre. En plus, on les sépare. Alors, il se raccroche à moi. En moins de vingt-quatre heures, ce labrador en déroute me fait perdre mon emploi, mon logement, tous mes repères. Il ne me reste plus qu'une obsession - la sienne: retrouver la jeune femme qui nous a brisé le cœur. Entre une miraculée de la chirurgie et un vendeur de macarons, une histoire de renaissance mutuelle et de passion volcanique orchestrée, avec l’énergie du désespoir, par le plus roublard des chiens d'aveugle."

Un trio composé d'une ex-aveugle qui dépressionne (oui du verbe dépressionner!!!) de voir à nouveau, un homme au QI de 345 qui a dégringolé en bas de l'échelle sociale et un chien-guide qui se retrouve au chômage, cela donne des situations qui prêtent à sourire mais pas à s'en décrocher la mâchoire. Bon il faut dire que sous cette comédie romantique se dissimulent des sujets bien plus graves comme le handicap, l'abandon ou le viol... Du coup, arriver à titiller les zygomatiques, c'est déjà pô mal et ça ne fait pas de mal au moral. Avec bien sûr une fin à la tout-le-monde-est-heureux-dans-le-meilleur-des-mondes, que personnellement j'abhorre (les bisounours ça n'existe pas, bordel!)
Un roman qui colle avec la saison, mais qui, comme les amours de vacances, s'oubliera très vite!




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