"Nous irons tous au paradis" de Fannie Flagg (Editions Pocket): même moi!

Louilleret ou guifoque? Je ne suis pas satisfaite de mon brainstorming de 2 secondes mais il est certain que ce roman mériterait qu'on invente un adjectif pour le définir.  Un brin foufou mais loin du charme de Beignets de tomates vertes,  on fait l'expérience ici, en compagnie d'Elner, de  la vie après la mort et les conséquences pour ceux qui restent ou ceux qui ressuscitent. Et c'est plutôt rassurant... et drôle!

Pitch (4ème de couv):
"Quelle idée, à son âge, de monter à l'échelle pour cueillir des figues! Elner Shimfissle, octogénaire et bonne fée du quartier, vient de faire successivement la rencontre d'un nid de guêpes et une chutes de deux mètres... Alors que la nouvelle de son décès se répand, entraînant chez ses voisins, ses proches, diverses questions sur le sens de la vie, Elner, elle, fait un petit tour au paradis. A sa grande surprise des médecins, l'adorable mamie en revient pourtant. Avec des choses à dire. A tout le monde. Et pas qu'un peu...!"


Puisqu'on est entre nous et qu'on se fait confiance, on ne va pas se mentir: ce n'est pas la lecture de l'année. Mais si on rêve, à défaut d'être en vacances, de décontraction, d'humour et de lâcher-prise, alors ce roman fait passer un moment divertissant.

Car au-delà d'Elner, petite vieille intrépide et ayant trouvé la clé du sens de la vie, c'est toute une galerie de personnages névrosés, généreux, perdus qui se croisent autour du "cas Elner" et dont Fannie Flagg prend plaisir à peindre un portrait original, presque à la manière d'un recueil d'anecdotes.  
Ça ne mange pas de pain, c'est mignon, et surtout on apprend qu'au paradis on peut manger des gâteaux au caramel succulents. Alors rien que pour ça, je suis contente d'avoir lue Nous irons tous au paradis.
(Et des profiteroles dis, je pourrais en manger des profiteroles au paradis Fannie?)

Commentaires

Articles les plus consultés